Musée de Palmyre.
Palmyre
Je t'aime. Les mots sont tristes comme un immense départ qui doublement arrache le coeur à l'infini
Je t'aime avec la brise avec le doux bruit des coccinelles qui marchent vers l'ombre du soir
Je t'aime avec l'aurore qui tremble dans tes yeux, avec l'éternité parmi tes cils de lin
Je t'aime avec les pleurs avec le temps serein des âmes de lumière de l'air vertigineux
Je t'aime avec l'abîme dément de l'insomnie
avec les caravanes qui veillent sur mon délire
avec la force de l'eau et la fureur d'un cri
Je t'aime ô grande nuit verse sur ma Palmyre
les océans de feu les myriades de chants
les lacs de la tendresse dans l'ambre de son sang.
Athanase Vantcheve de Thracy, 1987
J'ignore qui est ce poète au nom invraisemblable, mais certaines choses dans le texte m'ont touchée, et j'ai voulu le copier. Tu comprendras pourquoi, sans doute.
NdA : Et de fait, il existe, puis-je découvrir à mon retour... sous le nom d'Athanase Vantchev de Thracy, et ce poème sur Palmyre, avec d'infimes différences de traductions, est l'extrait le plus souvent cité de son oeuvre.
2 commentaires:
http://www.athanase.org/ancien/palmyre.htm
ce poète français ... magnifique
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